La robotique industrielle avait démarré avec tambours et trompettes au début des années 80. Ce qui aurait pu (dû) être un soulagement pour les femmes et les hommes au travail s'avéra n'être qu'une nouvelle course sans concession pour l'accroissement des profits. Qu'en sera-t-il demain avec l'essor de l'Intelligence Artificielle et du Big Data ?
Et si on mettait les robots au service de l'humain ?
...Plutôt qu'au service du profit ?L'usine sans hommes est possible...
Au début des années 80, l'industrie avait trouvé le filon pour accéder enfin à l'usine sans hommes : les robots.Un rêve de patron ?...
Des usines qui tournent en 24/24, pas de week-end, pas de vacances, pas de 5ème semaine, pas de 35 heures, pas de grève, pas de revendication salariale. Le profit, que le profit, rien que le profit... Un vrai rêve de patron quoi !...ou un choix de société ?...
Et si les robots nous libéraient des emplois pénibles et fastidieux?
Les robots étaient peu flexibles...
En tout cas, la robotisation n'a pas su répondre aux évolutions du marché. Délicats à programmer, difficiles à adapter, fragiles et coûteux, les premières générations étaient essentiellement orientées production en grande série....Et il faut le dire, les robots étaient particulièrement crétins...
Allait-il saisir une vitre ? Ouiiiii !!! Et crac !
Pratiquement une fois sur deux il se trompait. Pas très futé non ?
Pourquoi les hommes, toutes positions confondues, prenaient-ils un plaisir à peine dissimulé face à cet obstination dans l'erreur du robot ?
Etait-ce la satisfaction de constater de visu que l'ère des "Terminator" et autres produits de "l'Asimov-mania" n'était pas encore pour aujourd'hui ?
Etait-ce une manière de se venger du mépris ostensiblement affiché par les ingénieurs suédois d'ASEA (qui ne s'appelait pas encore ABB), délégués par la maison mère dans cette usine belge ? Un peu des deux ?
Et notez que je ne vous parle pas des robots monteurs de roues, un véritable casse-tête chinois. Finalement, l'humain n'était pas si mal et bon nombre de robots sont ainsi partis à la casse.
Et demain, l'ère de Terminator ?
Intelligence artificielle et deep learning


Les robots à notre service, une très vieille idée
(1) Le "travail est la liberté" dit le maître d'école préparant les futurs ouvriers, c'était en 1931 bien avant les camps...
La "bonne" mécanisation
La polémique
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