Monday, 27 August 2018

Vite, l'autogestion !



Dans un contexte hyper-concurrentiel aux changements rapides et brutaux, l'autogestion est le modèle d'organisation d'entreprise le mieux adapté. La coopérative telle que la SCOP est bien entendu la structure idéale pour passer au stade de l'entreprise adulte et donc autogérée. Voyons tout cela avec quelques exemples et des références bibliographiques.

L'autogestion à l'épreuve du réel

Il n'y a pas de secret. Dans un monde hyper-concurrentiel aux changements rapides, l'entreprise actuelle se doit d'être toujours en phase avec les attentes des clients et de la société. C'est ainsi qu'elle sera durablement profitable.
Pour y parvenir elle ne peut que compter sur le talent des femmes et des hommes de l'entreprise dont le management a eu l'intelligence de rendre plus autonomes, en leurs accordant une large délégation de la prise de décision afin qu'ils coopèrent et agissent et réagissent au mieux face aux menaces et aux opportunités.

De surcroît, c'est justement en évoluant dans ce sens que l'entreprise répond aux aspirations d'émancipation et de participation des salariés. C'est donc une stratégie organisationnelle que l'on peut qualifier de gagnante-gagnante étant donnée qu'elle satisfait autant les ambitions de profits durables que les souhaits de responsabilisation pleinement assumé des salariés.
Une vision idyllique de l'entreprise ? Non, il s'agit simplement d'un principe d'autogestionmis en application. Autrement dit, il faut passer à l'autogestion sans tarder. C'est un impératif.

Mais qu'est-ce donc que l'Autogestion ?

L'autogestion c'est le principe fondamental des coopératives. Pour faire vite, dans une coopérative, l'entreprise appartient majoritairement aux salariés qui y travaillent. Ils disposent donc de la majorité des droits de vote.

Les employés de la coopérative prennent ensemble les décisions d'orientation selon le principe démocratique : un individu = une voix.

Qu'il soit technicien de surface, ou cadre exécutif ils ont tous le même droit de vote. De plus, le dirigeant est élu par les salariés. Bref, c'est dans ce cadre précis que s'exprime l'autogestion.

Et l'entreprise libérée alors ?

L'entreprise libérée et toutes les variantes de l'holacratie cherchent aussi à développer l'autonomie des salariés en réduisant le nombre d'échelons de la pyramide du management de l'entreprise.
Mais elles ne réforment qu'a la marge les notions de pouvoir et se gardent d'aborder pas la question de la propriété. Nous sommes très loin de la coopérative qui reste le modèle idéal à suivre pour une entreprise pleinement responsable.

Les Scops ne bénéficient pas de la publicité des médias. Pourtant et heureusement elles se développent dans la plupart des secteurs d'activité, et leur nombre est toujours en augmentation. De surcroît elles bénéficient d'un taux de survie dans la durée très nettement supérieur à la moyenne des entreprises.

Malheureusement, les coopératives sont encore une exception dans le tissus économique de notre pays. Aussi, étant donné que l'autogestion est le modèle organisationnelle le mieux adapté comme nous l'avons dit en introduction, intéressons-nous au moyen de s'en rapprocher en réformant les entreprises au management plus traditionnel malgré les limites déjà évoquées.

Allons plus avant

Plutôt que de citer les traditionnels ouvrages de référence à succès tels que "L'entreprise libérée de Isaac Getz" ou "l'entreprise du bonheur de Tony Hsieh" qui décrivent un mode merveilleux où, les problèmes et les tensions n'existent pas, je vais vous recommander deux autres livres qui eux s'ancrent bien plus dans le concret.
  • 1) Le premier, "HOW" signé Dov Seidman, un succès aux états unis et traduit chez Dunod est malheursuement passé un peu incognito dans le monde du livre de management. Dans ce livre l'auteur travaille l'idée du "comment se comporter" pour passer du « commander et contrôler » au « connecter et collaborer ».
  • 2) Le second, "Turn the ship around !" signé David Marquet n'est pas traduit en français. (mais bon, si on s'intéresse au management, il faut accepter de faire l'effort de lire l'anglais, bien peu de bons livres écrits dans la langue de Shakespeare sont traduits dans celle d'Hugo). Dans ce second livre, l'auteur développe et explique une technique pour révolutionner le management et la prise de décision au coeur d'un sous-marin moderne, où chacun des membres est un expert de son métier, exactement le contexte de l'entreprise actuelle.
  • 3) Enfin on poursuivra avec Eroski, un exemple de coopérative particulièrement mahousse, un ténor hispanique de la grande distribution de proximité.

Management de la performance et autogestion

Il est prudent de bien prendre en compte les conditions de réalisation de l'autogestion que ce soit dans le cadre classique de la SCOP ou dans celui d'une initiative d'innovation managériale. La manière dont vous manager la performance conditionne la faisabilité de l'autogestion.
Il s'agit en effet de répartir la prise de décision au plus près du terrain et cela ne se fait pas en se contentant de déclaration. C'est tout le principe de management de la performance qu'il s'agit de réformer et c'est le sujet de l'ouvrage "Les Tableaux de Bord du Manager Innovant" présenté ci-après qui synthétise vingt-cinq années de pratique de la conception de système de mesure de la performance et d'aide à la décision réparti, en France comme à l'étranger.

Piloter l'Entreprise Pro-active et Responsable

En un contexte hyper-concurrentiel, il n'est que temps de remplacer le réflexe archaïque de contrôle centralisé par un principe de prise de décision répartie auprès des managers de terrain, là où l'information est disponible, là où l'action est possible.
Encore faut-il que chaque manager et équipe autonome disposent d'un tableau de bord de pilotage adapté, et c'est là l'objet de ce livre.


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